27 sept - Moissac & Cordes-sur-Ciel

Au moment où nous publions cet article, nous sommes rentrés chez nous depuis quelques jours.

Nous avons quitté le Gers hier et en nous dirigeant vers Cordes-sur-Ciel, nous faisons halte à Moissac. Cette ville est très connue pour son raisin de table, le chasselas, auquel nous ferons honneur durant notre visite. D'ailleurs, à l'office du tourisme, il trône sur le comptoir pour dégustation libre.

Nous consacrerons l’essentiel de notre visite à l'abbaye St Pierre en centre ville. Du VIIe au XVIIe s., des bénédictins y vécurent. Il fût affilié au XIe s. à l'abbaye de Cluny en Bourgogne.

Ici, les sculptures sont des chefs d’œuvres de l'art roman.

L'intérieur de l'église est peint des murs au plafond.

Le cloître conserve l'ensemble de son décor sculpté roman daté de 1100. Une cinquantaine de chapiteaux présentes des scènes historiées.

Un pèlerin se repose sur le banc devant le porche de l'église.

Une pèlerine prend la pose.

 L'autre site particulier de cette ville est son pont canal. En effet le canal d'entre deux mers croise à cet endroit le Tarn. C'est au XIXe s. que fût bâti ce pont long de 356 m et supporté par 15 arches. Il est le plus long de France. Les bateaux passent donc sur ce pont aménagé, permettant la navigation à partir du canal du midi vers Bordeaux.

Nous terminerons notre journée et soirée à Cordes-sur-Ciel. Ce petit village se trouve perché sur sa colline et y monter se mérite tellement que les rues sont pentues. A l'origine, le petit village fût bâti tout en haut du rocher et ceinturé d'un rempart avec ses portes d'entrée. A plusieurs reprises, le village du s'agrandir et à chaque fois, de nouveaux remparts ont été édifiés. C'est ainsi que l'on doit, à présent, passer plusieurs portes avant d'arriver au centre du village.

L'auberge du Grand Veneur.

Un excès de courage fît que sac photo sur le dos, nous n'avons pas hésité à aller savourer la tranquillité du village vidé de ses touristes et prendre quelques photos.